No impact man

No impact man

de Colin Beavan

Editions Fleuve noir, 2010

Le livre, après le blog No Impact Man

Même si ça parait très utopiste, le projet de cet américain m’a tout de suite semblé intéressant :

Ce journaliste new-yorkais, habitant en plein coeur de Manhattan avec sa femme et sa petite fille, a décidé de vivre pendant un an en réduisant au maximum son impact écologique. En gros : plus de déchets non recyclables, plus de gaspillage, pas d’électricité, plus d’ascenseur ni de climatiseur, le moins d’eau possible, plus d’achats neufs…

Ceci cité « en vrac », mais en fait, ce projet est vraiment le résultat d’une réflexion, rien n’a été décidé du jour au lendemain. Ce n’est pas un coup de « pub », mais bien l’aboutissement d’une réflexion sur ce qu’il veut faire de sa vie en général.

Car il est vrai que c’est bien beau de dire et de penser « écolo », mais que fait-on chacun dans son coin, même si, pour les détracteurs, c’est une goutte d’eau dans la mer ?

C’est très documenté, sur la situation écologique de la planète (et surtout la place des Etats-Unis), la pollution, les ressources naturelles, le sort des pays émergents…

J’ai beaucoup aimé ce livre, cela alimente le débat et ne propose surtout pas une solution toute faite (loin de là, Colin Beavan le souligne dès le début, ceci n’était qu’une expérience d’un an, difficile à prolonger pour tout un tas de raisons).

J’ai surtout été frappée, dans ce livre, de voir, même si on le sait, les pratiques alimentaires quotidiennes des urbains américains (qui ont suffisamment les moyens) : tout est acheté « tout fait », le café est toujours pris à l’extérieur…etc… J’ose espérer que TOUTE la population américaine ne vit pas comme ça (encore que ?)

C’est fou, à côté, nous sommes des écolos !

Que de chemin encore à parcourir pour que l’humanité apprenne à gérer au mieux les ressources naturelles dont elle dispose (mais pour combien de temps ?)

2 réflexions au sujet de « No impact man »

  1. Jaky Ballet

    l’écologie, je la vis au quotidien, à ma manière, avec mes moyens de smicard
    je vélotaf, (je risque ma vie tous les jours face aux gens motorisés débiles)
    ce livre , un de plus , pour montrer que seul on ne fera pas changer la société de consommation frénétique

    sympa ton blog

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  2. Bruno

    Bonjour!

    Je viens de voir sur ARTE le documentaire sur le livre No man Impact.
    C’est assez hallucinant jusqu’où on peut aller pour un peu de respect
    de la planète terre…

    Pendant le film, ma femme jubilait devant ce que Colin Beavan faisait
    subir à sa famille : pas de papier de toilette, pas d’électricité,pas
    de maquillage, enfin pas grand chose.

    Mais, il avait son point faible, c’est son Pc Portable!!!
    A peine le lendemain qu’il avait coupé l’électricité, il n’avait plus
    le sourire… Alors que sa femme ça faisait longtemps qu’elle se prenait
    la tête avec ses privations expérimentales.

    J’ai bien aimé quand même la séance vérité avec celui qui lui a passé un bout
    de son jardin New-Yorkais. En gros il lui disait que si on parlait de son projet
    c’est qu’il n’avait pas d’impact important sur le système capitaliste américain.
    Sinon, il n’en parlerais pas.

    No impact Man = No Impact tout court!

    Mais à la question que lui posait les gens qui suivait son projet fou :
    « Quel est la chose la plus importante à faire pour commencer ? »
    J’ai été rejoint par sa réponse et je me suis dit enfin quelque chose
    d’utilisable par les gens modernes qui veulent changer l’impact écologique de
    leur consommation :

    Donner votre soutient aux associations et organismes qui défendent les intérêts
    de notre planète et les vôtres!

    Voilà qui m’a bien plu.
    C’est vrai que pour avoir un impact il faut être fort ensemble!

    Il y a des milliers de projets que nous pouvons soutenir même si ça coûte
    un peu plus financièrement.

    Moi et ma femme nous soutenons un projet de sauvetage des abeilles.
    Informez-vous, vous verrez que c’est important !

    Bravo pour le blog et continuez vos lectures.

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